31 décembre 2007

31 décembre 2007 0 Par Catnatt

New-York tribune.December 27, 1908, Image 13

(Pour le souvenir…)

 

Vide, le grand vide. aucune résolution à l’horizon. Envie de rien. A l’aube de 2008, je n’éprouve aucune ambition. Les décisions importantes, je les ai déjà prises. Je n’ai pas besoin d’une nouvelle année pour cela. Alors.. arrêter de fumer ? Pourquoi pas. Une vie sentimentale plus agencée? Pourquoi pas. Le temps qui passe ? Haa.. ça oui ! Je ne sais si je deviens sage ou si je renonce. Toute la problématique est là. Jeune, je rêvais, tout était possible. A présent, je tente juste de maintenir ce qui existe.

 

L’unique changement notable, c’est mon rapport à l’écriture et donc Epidemik. Il y a trois mois, je ne le concevais même pas. Il y a trois mois, je débarquais chez Ladies Room. Chouette ! Un nouveau jouet ! Moi qui avais toujours écrit des bafouilles à mes amis, je sortais, enfin, à découvert. A ma grande surprise, je squatte régulièrement la home page, la une comme on dit. Je fais rire. On apprécie mes textes. et ça, c’est une révolution. Parce que je n’aime pas ce que j’écris. Parce que j’écris vite. Mon gros défaut. J’écris vite et facilement. Donc, cela n’a aucune valeur à mes yeux. Entendons nous bien, je ne sous entend pas que je suis le nouveau Flaubert ou le nouveau Stendhal. Mais force est de constater que je ne suis pas si nulle que ça.

 

Toujours aucune résolution en vue.. Mais une immense satisfaction. Pour 2008, je souhaitais remercier Ladies Room. Pour m’avoir donné de l’espace, de l’espace pour écrire publiquement. De l’espace pour rencontrer de nouvelles personnes. De l’espace pour faire la grève! Et que cette grève soit entendue (je reste sidérée que notre mouvement est terminé dans les pages du « Monde » !). Et surtout, la naissance d’Epidemik. Je l’aime notre blog. J’en suis bêtement fière. Notre bébé, fruit de nos amours de notre révolte et de notre complicité.

 

Pour 2008, je souhaite qu’il grandisse, qu’il s’épanouisse, qu’il apprenne à marcher seul. Comme tous les parents, nous allons nous louper, faire, dire des conneries. Et aussi, vivre des instants de grâce. Pour 2008, je souhaite que ce projet ne se perde pas dans les tentatives avortées, dans les rêves vite oubliés. Pour 2008, je souhaite de nouvelles arrivées. De nouvelles et belles rencontres. Des textes débiles, des textes passionnants. Je souhaite d’écrire, d’écrire et encore écrire.

 

Qu’en 2008, Epidemik grandisse vite !

 

(bon.. , ça fait 15 mn que je chercher une rime pourrie, ça me saoule, j’ai envie de faire la sieste, la dernière de 2007 ! )

 

WOINWOINWOINNN!!!!