« 7 days, 7 songs in one day »

1 novembre 2015 0 Par Catnatt
Valentina Blinova in L'Oiseau de feu [The Firebird], Ballets Russes, Sydney, 1936-1937 / Max Dupain

Valentina Blinova in L’Oiseau de feu [The Firebird], Ballets Russes, Sydney, 1936-1937 / Max Dupain

Celui ou celle qui a eu le premier l’idée complètement perverse de faire des chaînes sur les réseaux sociaux est un grand malade. Trouvons le et dénonçons le !

En attendant ce jour de liesse générale, ce satané Olivier Ravard m’a nommée à une saloperie de chaîne (donc) qui consiste à vous gonfler toute une semaine avec 7 de mes morceaux favoris. Olivier étant l’un de mes deux meilleurs amis, ça m’ennuierait de décliner son invitation si alléchante, mais comme je t’aime, Ô toi, peuple de mes « amis » facebook, je vais donc tricher sous tes yeux émerveillés par tant de compassion.
 
 
Jour 1 : « Creep » de Radiohead qui est objectivement, si, si, une des plus belles chansons du monde, le cri de ralliement de tous ceux qui ne sentent jamais vraiment à leur place en ce monde et qui au delà est « devenue » une expression que j’utilise, n’est-ce pas Olivier ? « Radiohead trip », c’est que je suis en train de flipper ma race et que je ne sais plus quoi faire de moi. Ce qui arrive très souvent.


 
 
Jour 2 : « Avec le temps » de Léo Ferré. Tu feras ce que tu veux, ô toi mon ami, mais c’est une chanson que je suis totalement incapable d’écouter et ce depuis de nombreuses années. Elle me déchire le coeur et est attachée à une période de ma vie que nous qualifierons pudiquement de difficile. Elle reste pourtant incontournable.


 
 
Jour 3 : « Tata Yoyo » d’Annie Cordy. Nan, j’déconne, c’est pour soulager ton petit coeur après la déferlante Léo. Tu as ri ? C’est bien. Du coup ce sera « Dancing Queen » d’Abba. Parce quel que soit l’endroit, quelles que soient les circonstances, les états d’âme, j’ai envie de danser, cette chanson est irrésistible. Parce qu’elle me rappelle ma part d’enfance joyeuse et insouciante. Aujourd’hui, on l’entend avec ma fille et c’est instantané, on la braille direct. LA JOIE DE VIVRE !


 
 
Jour 4 : j’ai longuement hésité, Bashung devait être cité, j’aurais pu choisir « J’passe pour une caravane », mais ce fut « La nuit, je mens » que je partage avec des milliers, des millions de personnes j’imagine. Mais « D’estrade en estrade j’ai fait danser tant de malentendus, des kilomètres de vie en rose », ça, c’est mon truc. Le clip est magnifique.


 
 
Jour 5 : Massive Attack. Évidemment. Le coup de coeur que ça était quand « Blue Lines » est sorti ! J’ai choisi « Paradise Circus » comme j’aurais pu choisir « Karmacoma » ou « Unfinished sympathy ». C’est l’une des chansons les plus sensuelles que je connaisse et la voix de Hope Sandoval fait des merveilles.


 
 
Jour 6 : NTM « Le monde de demain ». Parce que je me rappelle comme si c’était hier le jour où je suis tombée sur ce clip sur M6 dans les années 90. C’tte claque ! Morceau terrible, ultra efficace et toujours d’actualité. Un classique.


 
 
Jour 7 : « Charley’s prelude » de Don Byron. Parce qu’à priori, s’il y a une cérémonie pour mon enterrement, je veux que ça soit ce morceau qui passe : il est classe, entraînant comme la vie peut l’être, malgré soi, lorsque l’on perd quelqu’un et à la fois nostalgique. Voilà, ça c’est fait. Comment ça, vous ne pensez pas à votre morceau d’enterrement ? Mais vous êtes dingues, votre famille peut mettre n’importe quoi !


 
 
Jour 8 : Madonna. Madonna a été très importante socialement pour les femmes. Elle a été très importante pour moi. Et son « Human Nature » je l’adore ! C’est à peu près ce que je pense très souvent : « Did I have a point of view ? Oops, I didn’t know I couldn’t talk about you (…)And I’m not sorry, I’m not your bitch don’t hang your shit on me »


 
 
Jour 9 : King Creosote « Church as witness ». Que dire… Elle me bouleverse à chaque fois. Cette délicatesse… Si j’avais eu le talent…


 
 
Jour 10 : Une des chansons de la honte, Mariah Carey « Fantasy ». Depuis Mariah fait nawac, mais je l’aime quand même, elle est complètement frappadingue. Ça me rappelle plein de souvenirs : qu’est-ce que j’ai pu me marrer quand même ! Et je crois bien que c’est pas fini !


 
 
Oui, je sais, j’en ai fait 10 au lieu de 7. Mais j’emmerde les chaînes et les règles en général.

Pour finir, je nomme à cet emmerdement maximal Neirie R. Nguyen parce qu’elle a des goûts douteux et qu’elle est pas du tout occupée en ce moment. Gniark !