Muriel Cerf, les mantras charmeurs-du-monde…
Muriel Cerf est décédée le 19 mai 2012 dans une quasi indifférence générale. Je viens de l’apprendre.
Mon histoire avec elle démarre le 7 octobre 2010 dans la nuit. J’étais passée chez mon bouquiniste préféré quelques heures plus tôt et j’avais acheté des livres au hasard et dans une seule collection : Actes Sud (j’ai une passion pour les éditions Acte Sud). Le soir venu, j’avais commencé à tripoter « Une passion », pavé effrayant, 913 pages écrit petit, format Babel :
« J’enclouerai ton ombre et l’empreinte de ton pas. Fini de ton talent, mécréante. J’émousserai les pointes affûtées de sens et tairai les salves crépitantes de ta damnée énergie. Tu perdras ta folie sagace, ta tendresse pour le règne animal, végétal, minéral (tu en inventerais d’autres si je te laissais la bride sur le cou), ta jeunesse pathologique (j’ai ta vie devant moi, le si vieux bougre), ton esprit ricaneur, offensif, tes joutes oratoires avec la mort qui me vexent affreusement car je n’y participe pas (j’ai enfin lu tes livres et je te connais, imprudence autobiographique !), oublie, donc, ta moquerie câline et tes pieds de nez au quotidien, cette faculté d’être à la fois croyante folle de Dieu et iconoclaste… Amour, je guérirai ta folie, ce sera la fin du dialogue avec Dieu et gens faisant suite, et du don que tu Lui dois. Oublie l’écriture, chose phallique, les mots, tes mantras charmeurs-du-monde. Oublie tes chères correspondances entre la mer, la musique, les parfums, et tes recours aux sciences diagonales. Je te veux mon épouse… »
Du style… Je ne savais rien de l’histoire – si une passion – mais j’étais saisie par les mots et la manière dont ils étaient enchaînés les uns aux autres. Je cédais à une vieille habitude, savoir à qui j’avais affaire. Quand j’ai écrit à Muriel Cerf, tard dans la nuit, il s’était passé quelques heures :
« Née à Belleville, la jeune Muriel est élevée par sa grand-mère. Après des études à l’école du Louvre, elle parcourt le monde sur les traces des hippies : en Asie, Calcutta, le Népal, Bangkok, Singapour, Bali. Découvrant, de passage au Maroc, la trilogie Sexus, Plexus, Nexus, d’Henry Miller, à vingt-deux ans, elle se trouve « acculée à écrire, comme si c’était la seule chose décente à faire, aussi, par rapport aux fleurs, à l’accueil des Berbères et à ce ciel du désert, la nuit, cette beauté à laquelle on doit tout, c’est-à-dire de faire de son mieux ».
C’est son périple asiatique qui lui inspire son premier livre, L’Antivoyage, salué par la critique, en 1974, comme une révélation. André Malraux lui écrit alors5 : « Vous possédez un don des dieux, le talent narratif. » Son roman Une Passion, paru en 1981, est un hommage à Belle du Seigneur d’Albert Cohen, l’un de ses maîtres.
Muriel Cerf a publié une trentaine de romans. Elle meurt, le 19 mai 2012, des suites d’un cancer ». (Wikipédia)
C’était le début. Je regardais la longue liste de ses romans et le rythme régulier des parutions : un livre tous les ans quasiment sauf depuis le dernier. Nous étions en 2010, le précédent datait de 2006. Quatre années… Que s’était-il passé pour que cette écrivaine qui avait, apparemment, l’écriture chevillée au corps, se taise ? Aujourd’hui, je me dis que c’était peut-être le cancer qui avait interrompu le flot de l’écriture. Mais ce jour-là, je ne le savais pas. Je savais juste qu’il s’était fatalement passé quelque chose.
Google m’a fourni une explication très rapidement – était-t-elle la bonne, peu importe, la mécanique était enclenchée – et forcément le sujet m’a interpellé :
2006, Ardisson, « tout le monde en parle », la petite silhouette fragile de Muriel Cerf apparaît sur le plateau. Elle ne peut vraisemblablement pas marcher seule. Déjà malade ? Michel Blanc, François de Panafieu l’entourent. C’est encore une très jolie femme. Elle a été une ravissante jeune femme talentueuse et on la devine encore. Muriel Cerf ne connaît personne, Lio s’empresse de la saluer. Ca a l’air sympathique. S’ensuit un échange où l’on devine que Lio est sur les dents. La nervosité plane.
Le malaise va devenir rapidement palpable. Ardisson livre une rapide biographie, s’empresse de préciser que Muriel Cerf a témoigné dans un sujet sur les violences conjugales (qu’elle a elle-même subies) et enchaîne avec le dernier livre de l’écrivain : « Bertrand Cantat ou le chant des automates ».
Muriel Cerf va se mettre à parler avec ce débit très particulier qu’elle a : bourgeois, précis, intellectuel. Elle explique qu’elle a essayé de comprendre le drame de Vilnius, de faire l’écrivain dans un fait divers, d’être une voyante au milieu de cette histoire. Ardisson la rattrape, la met face à ses contradictions, victime de violence et écrivain prenant la défense d’un assassin (Ainsi en a décidé la justice, ce n’est pas une opinion que j’exprime). Place au syndrome de Stockholm : Ardisson et Lio penchent en faveur de ce processus. Muriel Cerf explique qu’elle fait une différence entre la destruction lente d’un individu par un pervers narcissique et le « crime passionnel » de Cantat (Ca ne veut pas dire nécessairement que je suis d’accord avec elle). Lio reste calme, déroule les blessures de Marie Trintignant et la lente agonie de celle-ci. Lio va être implacable et Muriel Cerf va encaisser en silence.
L’ambiance sur le plateau est extrêmement tendue. Et là, Muriel Cerf va exprimer l’inimaginable pour la société : Elle a choisi de rester avec celui qui avait essayé de la tuer, elle a choisi de rester avec celui qui est apte à la détruire. Elle n’est pas la seule. N’en déplaise aux féministes, certaines (certains ?) femmes font le choix posé de rester avec leur bourreau. Il y a, en France, une psy spécialiste des pervers narcissiques qui est capable d’expliquer qu’elle vit avec un de ces manipulateurs. Ce n’est pas une vie dont je voudrais mais le féminisme, c’est aussi respecter ces décisions, aussi absurdes que cela puisse paraître. Muriel Cerf cherche la rédemption, en dépit de tout, pour celui qu’elle aime.
L’échange avec Lio monte en puissance. Elle ne va plus laisser Muriel Cerf en placer une. Lio m’agace parce que j’aurais aimé entendre les propos de l’écrivain même si je ne suis pas d’accord. Lio déborde, Lio est en colère. Lio atteint le point Godwin. Nous ne saurons jamais rien ou quasiment rien de la démarche de Muriel Cerf. Lio a tout dévoré.
Pourtant, l’écriture a à voir avec la démarche de comprendre. Comprendre ne veut pas dire pardonner.
J’ai passé des heures à lire sur Muriel Cerf ; elle avait quelque chose de fascinant. Je crois qu’elle avait fait le choix de la littérature plutôt que la vie, ce qui pourrait expliquer ses décisions. La littérature avec la nécessité impérieuse de la matière. Etait-elle névrosée et pas qu’un peu ? Probablement. Mais qui ne l’est pas ? Il y avait comme une démarche suicidaire – Ardisson a évoqué la jurisprudence Duras et Villemin – dans le fait d’écrire sur Vilnius en essayant de se mettre à la place de Cantat.
Toujours est-il que Muriel Cerf n’a plus écrit après cela. Enfin, c’est ce que je constatais à l’époque. Je lui ai donc envoyé un mail :
« Bonsoir,
En fait, c’est une coïncidence assez étrange qui m’amène à vous contacter. J’ai acheté « Une passion », et je m’apprêtais à le lire quand j’ai voulu un peu voir sur le net ce qui existait à votre propos.
De liens en liens, j’ai fini par tomber sur la vidéo avec Lio de « tout le monde en parle ». Je serais assez curieuse de vous rencontrer. Le temps passant, où en êtes-vous par rapport à tout ça ? » (…)
Muriel Cerf m’a répondu dans la nuit. Elle ne devait pas beaucoup dormir. Le deal était le suivant : je lisais « Une passion » et elle acceptait de me répondre. Je devais donc l’interviewer. Je voulais comprendre Muriel Cerf. Je voulais savoir comment elle avait géré la confrontation avec Lio. Je voulais savoir si son opinion par rapport à Cantat avait évolué. Je voulais comprendre le choix d’être restée avec un pervers narcissique. Je voulais savoir si elle était encore avec lui. Pas pour la juger. Juste pour essayer de comprendre ce qui était loin de moi, démarche peut-être semblable à la sienne vis-à-vis de Bertrand Cantat.
J’ai commencé « Une passion ». Très rapidement, je me suis rendue compte que chaque phrase était quasiment une œuvre à elle toute seule : impossible de lire dans le métro ou entre deux portes. Le livre demandait une énergie folle, il imposait la nuit, le silence, la concentration. Le temps passait, j’avais toujours ce désir de l’interviewer mais je savais que remplir ma part du contrat me prendrait des jours et des jours. Je lui ai donc envoyé un mail en ce sens :
« Bonjour,
Je voulais vous tenir au courant. J’en suis à la page 300. Vous avez une écriture dense, comme on n’a plus l’habitude d’en lire. C’est déstabilisant. Ca me prend beaucoup de temps, car je souhaite être concentrée. La lecture dans le métro, la lecture négligente est inappropriée. C’est pourquoi c’est aussi long.
J’espère que vous allez bien.
Nathalie »
Muriel Cerf l’a très mal pris. Le fait que j’ai dit que son écriture était déstabilisante l’a blessée. Elle m’a écrit qu’elle souhaitait, plus que tout, faire plaisir au lecteur, partager avec lui. J’étais décontenancée, je ne pensais pas causer autant de peine. J’ai présenté des excuses, tentant maladroitement de lui faire comprendre qu’en l’espèce, c’était plus de l’ordre du compliment que du reproche. Nous en sommes restées là, le deal tenait toujours, je crois.
Le temps a passé. « Une passion » est resté dans ma liste de bouquins à lire. Il n’y a pas eu un mois qui s’est passé sans que je ne pense à elle. Mais, il était hors de question que je la recontacte sans avoir fini. J’étais coincée. D’un côté, je mourrais d’envie de savoir, de l’autre, ce livre était devenu insurmontable. Il était là, posé, comme un défi, avec les mots de Muriel Cerf qui résonnaient à chaque fois que j’effleurais les pages.
Ce matin, j’ai appris grâce à une lectrice des inrocks qu’elle s’était éteinte. Je suis restée sous le choc de ma promesse non tenue, de ma démission et de ma fainéantise. On ne fait pas ça à un écrivain, du moins, à un écrivain qui vit la littérature ainsi. C’est criminel.
Il n’est pas question ici de se rouler dans la culpabilité mais j’aurais pu faire mieux que ça. Le monde aurait pu faire mieux que ça vis-à-vis d’elle. Parce qu’on peut ne pas aimer Muriel Cerf, ses livres, ses choix ou ses prises de position mais il y a une chose qu’on ne peut lui enlever : elle remettait un peu de panache, un peu de style, un peu de grandeur dans une littérature française qui se satisfait de Musso ou de Levy.
Chère Muriel, je n’aurai jamais les réponses à mes questions mais il est une promesse que je tiendrai : lire votre livre…
Le site consacré à Muriel Cerf.
Lien vers la vidéo de « Tout le monde en parle ».
Une vidéo d’Apostrophe sur le livre « Une passion » avec Muriel Cerf.
Apostrophes – Bernard Pivot : Une Passion 1981 par HoboYet
Très très bel article.
Émouvant.
Je l´ai découverte dans son Premier Apostrophe dans les années 70.
1980? 14ans j´avais : je ne savais RIEN d´elle. Sa présence..J´ai lu ses livres : elle m´a formée.je l´ai aimée.je l´aime TOUJOURS.Aucun autre écrivain ne me fit cet effet.
Je crois que j’ai pleuré…
[…] y a son site officiel et on peut lire ici un très beau post. On y voit l’émission de Bernard Pivot où Muriel Cerf présente « Une […]
[…] La leçon est à lire ici […]
J’aime bien l’article. C’est très juste et sensible.
Je suis moins sensible à la prose de l’extrait. Je trouve que l’accumulation d’image, d’allégories et autre sycma comme dirait Alexandre Astier tue l’image. Je vais quand même la lire pour avoir un jugement plus juste.
Lio n’a-t’elle pas subit des violences conjugales ce qui expliquerait sa réaction ?
Je suis tout à fait d’accord sur Musso et Levy.
Merci pour tous vos commentaires 🙂
Surtout pour Muriel Cerf qui est morte un peu dans l’indifférence. 🙂
je crois qu’on est plus fidèle à un écrivain en étant touché par ses mots qu’en finissant son livre par principe ou par habitude,
et même si sur ce coup j’étais plutôt du côté de Lio (elle réagissait pour son amie tuée, en l’occurrence, pour répondre à patrick), j’aime beaucoup cette relation que vous avez eue, et que tu n’as pas trahie, la preuve par ce billet émouvant
Très bel hommage à cet écrivain magique dont je viens juste d’apprendre la disparition, et je fais le tour du net à son sujet, comme souvent car c’était mon écrivain préféré, pratiquée assidûment à l’âge de 20-30 ans, un peu oubliée mais toujours présente sur mes étagères, puis retrouvée, aussi grâce aux bouquinistes. L’Antivoyage, le Diable vert : des récits de voyage magnifiques, inouïs. Maria Tiefenthaler, Une passion, Dramma per la musica : des fresques romanesques, au style envoutant mais sans chichis, juste des récits de passion, justement. Drôlement bien foutus, d’une richesse et d’une densité quasi mantriques (?), oui, des mantras, comme vous dites. Puis plus rien, à part son site incomplet, sans mots ou presque, que des images. Les images qui font mal, on les trouve ailleurs : Tout le monde en parlait. Lio pourfendeuse de petite vertu n’en sortira pas grandie, même staracadémisée. Muriel Cerf est morte, dans l’indifférence générale ou presque, comme le commente justement une de vos lectrices. Frédéric Taddéï lui rendit un bel hommage sur France culture, un de ses amis, fidèles, à l’écouter la nuit.
En tout cas bravo de lui avoir écrit, si elle vous a répondu c’est que vous aussi vous avez du talent. Le dialogue a fait long feu, mais vous lui rendez hommage ici. La maladie avait déjà dû l’affaiblir. Ceux qui ont lu Une passion savent comme elle était indomptable, et foutrement vivante.
Magnifique hommage à une littéraire hors-norme, qui m’a marquée tant par la qualité de ses oeuvres, sa liberté, sa façon de s’exprimer, sa grande beauté.
Je te vois, Muriel, tes longs cheveux au vent, voguer sur les continents et danser entre les étoiles.
Comme l’aquaboniste, elle a été mon écrivain préféré pendant une bonne dizaine d’années, et j’ai toujours ses livres dans mes étagères. Y compris Une passion.
Je viens d’apprendre ici même la mort de Muriel Cerf et je ne peux m’empêcher de penser que ce qu’elle raconte dans un de ses livres, cette passion pour un homme qui est violent, et ce dernier ouvrage sur Bernard Cantat, cette façon de vivre très difficilement, avec un bourreau, a fini par lui provoquer un cancer.
C’est une opinion qui m’appartient. Parce que je crois, comme toi, qu’il vaut mieux vivre en s’aimant, en étant aimé.
Mais voilà, Muriel Cerf était une écrivaine formidable, très littéraire, très dense, pleine de vie. Et je n’ai entendu nulle part son éloge, ni lu à son sujet. Alors c’est bien que tu le fasses. Même si tu te sens un peu mortifiée de lui avoir fait un coup un peu vache sur la fin… Je crois qu’elle a aimé quand même avoir une lectrice de plus.
J’ai été négligente….combien plus que vous! Je connaissais son œuvre depuis » l’Antivoyage », j’avais 15 ans; je n’osais lui écrire; elle était ma sœur virtuelle. Jamais personne n’a mieux parlé de moi-même.
Je viens seulement -et il est bien temps- d’apprendre sa mort, en cherchant son site sur Google. Depuis 2011, i l était toujours en maintenance et je comprend à présent pourquoi.
Jusqu’à une certaine époque, j’ai lu tous ses livres; puis, je l’ai perdue de vue. A la fin de 2010, je me suis résolue à lire son ouvrage épistolaire: les lettres à Cantat et son commentaire du meurtre. Le battage médiatique autour de cette affaire et le fait d’avoir vécu une liaison douloureuse, durant de très longues années, m’éloignait de ce livre. Je l’ai lu et j’ai visionné la video de l’émission où Lio lâchait toute son ulcération. Je comprenais Muriel Cerf mais son argumentation était parfois maladroite. C’est très difficile à faire passer l’explication de la passion noire, fatale et pathologique qui peut vous attacher, alors même que vous cherchez à vous en défaire à quelqu’un qui vous fait du mal, mais qui n’est pas un pervers pour autant. Les rapports de force dans un couple ne sont pas toujours en faveur de la même personne, dominé et dominant changent de rôle. Son livre était touchant et j’ai souhaité lui écrire…à tête reposée, quand j’aurais achevé de régler les bouleversements et les chaos de ma vie. Voilà, ça ne se fera pas. C’est comme si j’avais perdu une part de moi-même. Durant toute ma vie depuis l’adolescence, elle a été si proche de moi que je n’ai jamais osé l’approcher.
Durant ces jours où elle mourrait, j’écrivais une très longue lettre, qui l’a peut-être froissée, à une écrivaine du L evant, dont les deux romans m’avaient profondément marquée. C’est un regret de plus, j’aurais pu l’écrire, cette missive, comme un dernier message à Muriel Cerf. Il est vrai que son écriture pouvait être déstabilisante et il n’y avait rien de vexant là-dedans, au contraire, et cet été, j’ai relu « une passion », 30 ans après. Post mortem…
Livia
Tardivement, pour vous dire que votre chronique est magnifique.. C’est ma mère qui me fit découvrir cette écrivaine fabuleuse..un coup de foudre littéraire tsunamesque ..j’aime son style verbeux et narcissique..magie, magnificence mystique et sensuelle.. Un bonheur exclusif de lecture..et c’est vrai, on ne peut la lire n’importe où…
J’ai beaucoup aimé Une pâle beauté et le personnage de Muriel Cerf, elle était d’une classe littéraire et poétique élevée. Je ne suis pas surpris du manque de reconnaissance d’un milieu littéraire très myope! Merci, je lis ça avec des années de retard.
Merci beaucoup pour votre article. J’ai découvert par hasard cette vidéo terrible, avec une Lio qui n’a pas grandi dans mon estime… Quelle agressivité, sous prétexte de se mettre en scène, finalement, envers Muriel Cerf déjà bien diminuée en effet. J’aimais beaucoup cette romancière, son destin n’a pas été très heureux, c’est triste.. Je vais certainement relire ses premiers romans qui m’avaient énormément plu. Puis les autres, peut-être.. Encore merci à vous.
Pour ma part moi aussi j’ai fait la connaissance de Muriel Cerf en arrivant sur cette vidéo youtube du seigneur Ardisson avec Lio qui s’enflamme de manière totalitaire et violente sur cette fragile écrivain seule contre tous (la pensée commune) à qui l’on a d’emblée coupé la parole et collé une étiquette en la montrant même du doigt (lio) tout en criant : »syndrome de Stockholm »!!
Bref le débat,le dialogue, quelque secondes après son arrivée était déjà brisé…la violence décidément est partout..elle est dans l’homme♂♀ et c’est sans doute ce qu’aurait voulu exprimer muriel..la passion le romantisme sont feu , feu qui réchauffe mais qui peut aussi bruler et détruire..
En bref ma découverte, ma curiosité pour la belle Muriel Cerf et sa personnalité complexe sensible et intelligente à débuté cette nuit au grés des vidéos et des articles que j’ai parcouru , je n’ai encore rien lu d’elle et je pense commencer par « l’antivoyage » très bientot.
Ainsi donc me voila arrivé, après ce dédale de liens hypertextes ,me voila arrivé sur votre site qui m’a l’air fort sympathique chère Catnatt , je vais continuer de l’explorer plus en avant en terminant sur votre anecdotique et dramatique, n’ayons pas peur des mots ,échange de mails avec M.Cerf pour commencer bravo oui bravo d’avoir franchi ce pas et de lui avoir envoyé un mail,mail auquel elle à répondu! Je trouve cela joli , cet échange entre une lectrice qui veut se rapprocher de l’auteur et le fait que l’auteur réponde…ensuite je comprends très sincèrement le regret et le gout d’inachevé que vous avez du avoir par la suite,à la nouvelle brutale de sa mort … je me met à votre place et pendant quelques temps cela m’aurait pesé quelque peu je dois dire …cela me rappelle en quelque sorte , j’en ris volontiers, le soir ou après avoir assisté à un concert de Lou Reed ,je me suis refusé par gène ou par fierté -du pareil au même finalement- à franchir les quelques mètres qui me séparaient de lui afin de lui serrer la main,simplement, et peut être pouvoir échanger quelques mots …je l’ai regretté ensuite ,surtout lorsque quelques années après j’apprenais sa mort…La vie,la vie 😉
Bonjour, fan de Muriel cerf, j ai dévoré une pale beauté, et découvert des années après les suites des aventures d Antonella dans drama per musica, doux oiseaux de Galilée et la nativité a l étoile! J ai lu qu il existe un final à cette aventure. Qui s apelle opéra Seria et qui n a pas été édité ! Comment joindre la famille de Muriel pour en acheter une copie? Qui a une idée de comment faire! Aidez moi , ln69190@icloud.com